En 1931, la société suédoise BOFORS a mis au point un excellent canon automatique antiaérien d'un calibre de 40mm et d'un fonctionnement très novateur.
En 1939, 18 pays en sont équipés dont la France avec 42 exemplaires.
En 1943, les États-Unis dotent l'armée française du modèle américain de ce canon, en particulier le 21ème Groupe d'Artillerie de DCA, et le 37ème Groupe Autonome de FTA.
Du côté des alliés, Américains et Britanniques utilisaient le canon de calibre 40 mm et de longueur de tube 60 calibres (40L60). Sa vitesse initiale était de 850 m/s pour un obus de 890 grammes pour 68 grammes d'explosif.
Le modèle d'origine était tracté (affût d'environ 2.500 kg) et servi par deux pointeurs utilisant des grilles pour la correction de tir. Dès 1936, l'Amirauté britannique avait équipé ce canon d'une commande électro-hydraulique M1 permettant des vitesses angulaires de pointage d'environ 20 degrés par seconde, ainsi que d'une commande à distance par poste optique et calculateur. En 1942, les USA construisaient pour ce canon une télécommande hydraulique M3 plus rapide (environ 30 degrés par seconde). Ce canon se trouvait important dans les forces alliés, et plusieurs centaines furent cédés à la France à la fin de la guerre.
Par ailleurs, de affûts simplifiés du point de vue chariot furent réalisés de façon très économique en grande-Bretagne pour la défense des aérodromes. Ces affûts Mark III équipés de pneus pleins ne permettaient qu'une vitesse de déplacement limitée à 20 km/h au lieu de 60 km/h.
Masse : 2,5 t
Longueur : 5,73 m
Largeur : 1,83 m
Hauteur : 2,18 m
Champ de tir horizontal 360° et vertical -5° +90°
Vitesse initiale : 850 m/s
Poids de la cartouche (douille + obus + charge) : 2,1 kg
Portée verticale maximum : 3 200 m
Cadence théorique : 120 cps/mn
Mise en batterie : 2 à 3 mn
Acquisition d'objectif : optique
Équipe de pièce : 1 sous-officier chef de pièce, 7 servants et 1 conducteur